13 janv. 2008

Milho transgénico mata abelhas em Silves



NOTA DE IMPRENSA
Novas suspeitas em volta do milho
transgénico de Silves
Um apicultor da zona do Poço Barreto (Silves) possuía 25 colmeias situadas nas proximidades do campo de milho transgénico plantado na Herdade da Lameira e que foi alvo da acção mediática do Movimento Verde Eufémia, no passado mês de Agosto.
Destas colmeias, 7 morreram e as restantes encontram-se num estado muito debilitado.

Tais factos terão sido comunicados a funcionários da Direcção Regional de Agricultura que os
ignoraram , tendo só agora chegado ao conhecimento da Associação Almargem.
Esta é uma situação grave que torna a colocar em cima da mesa a possível relação entre o
cultivo de milho transgénico e a perda de vitalidade das colmeias situadas nos arredores da
plantação.
Um estudo recente de investigadores portugueses da Faculdade de Ciências da Universidade
do Porto, publicado primeiro no “Journal of Apicultural Research” e depois na revista “O Apicultor” *, veio demonstrar a afectação de colmeias colocadas na vizinhança de campos de milho transgénico Bt (capaz de produzir a toxina do Bacillus thuringiensis, letal para lagartas e borboletas que atacam o milho), o mesmo que foi plantado na Herdade da Lameira. Segundo esse estudo, a toxina não ataca directamente as abelhas mas a sua presença nos favos desocupados provoca uma grande taxa de mortalidade nalgumas espécies de pequenas borboletas comedoras de cera que vivem habitualmente em simbiose com as colmeias, desempenhando aí uma importante função de limpeza e impedindo a proliferação de agentes patogénicos muito prejudiciais às abelhas.
O estudo dos investigadores portugueses confirma ainda outros dados importantes relativos
ao consumo de pólen de milho pelas abelhas, um facto que tem sido negado ou minimizado por responsáveis do Ministério da Agricultura. A verdade é que, durante o Verão quando outras fontes de alimento estão indisponíveis, as abelhas procuram efectivamente os campos de milho em flor e podem fazê-lo até distâncias próximas de 10 quilómetros. Este facto põe a ridículo a alegada “margem de segurança” de 200 metros, sistematicamente indicada pelo Ministério da Agricultura e pelos defensores dos OGMs como mais do que suficiente para evitar a contaminação de campos vizinhos.
Perante estes dados preocupantes, a Associação Almargem vem exigir ao Ministério da
Agricultura:
1. A suspensão imediata de qualquer nova autorização para cultivo comercial de plantas
transgénicas em Portugal e, em particular, no Algarve;
2. O desenvolvimento de novos estudos que permitam esclarecer a influência das abelhas e
outros insectos polinizadores na disseminação a grande distância do pólen de plantas
transgénicas;
3. A execução de análises independentes a amostras de mel produzido na zona de Poço
Barreto, com vista a detectar uma eventual contaminação que ponha em risco a saúde
pública.
Loulé, 3 de Dezembro de 2007
A Direcção
* B. Sabugosa-Madeira et al. (2007), Journal of Apicultural Research 46(1): 59-60; O Apicultor nº 67 (Julho-Setembro)

2 commentaires:

Manu a dit…

Voici une info qui pourrait vous intéresser.
En activant la clause de sauvegarde la France pourrait peut etre inciter les autres pays européens dont le Portugal à mettre en oeuvre de véritables moyens de recherche pour évaluer les effets du mais transgénique sur la faune et la flore environantes.

Joaquim Soares
(S.Bartolomeu de Messines
Fonte Joao Luis)
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La France active la clause de sauvegarde pour interdire le maïs MON810
Les conclusions du comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM ont été rendues publics. Elles vont très vraisemblablement conduire le gouvernement à activer la clause de sauvegarde contre la culture du maïs transgénique MON810, modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs. En effet, pour le Président du comité, le Sénateur UMP Jean-François Legrand, "un certain nombre de faits scientifiques nouveaux négatifs" ont été relevés au sujet du seul OGM cultivé commercialement en Europe. Ainsi, en présentant ses conclusions au Ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, le Sénateur n’a pas hésité à émettre des "doutes sérieux" sur les impacts du maïs MON810 à destination de divers micro-organismes non-cibles et sur le lombric, le ver de terre indispensable au bon fonctionnement des sols. Des doutes ont également été mis en évidence concernant l’impact de ce maïs sur plusieurs espèces de papillons et sur la faune aquatique du fait de la persistance, en milieu aquatique, de la toxine secrétée par cet OGM.
Au-delà de ces probabilités, les membres du comité ont relevé plusieurs points très contestables dans le dossier d’homologation de l’OGM au niveau européen. Il semblerait ainsi que "la dissémination à longue distance, sur plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres" des pollens soit une réalité et, à ce titre, des doutes ont été émis sur la qualité des évaluations des distances de disséminations présentées initialement. De même, la faiblesse des analyses toxicologiques qui ont prévalu pour l’autorisation du MON810 est soulignée. En conséquence, le comité recommande que des études complémentaires sur la variabilité de la toxine insecticide Bt, secrétée par l’OGM, soient effectuées sur des abeilles mais aussi d’autres animaux comme le rat. D’autre part, il est également recommandé de mettre en œuvre des études d’impacts de la culture du maïs MON810 sur les différents systèmes culturaux et, d’une manière générale, de son intérêt pour l’agriculture…

Anonyme a dit…

OGM : une importante victoire !

http://www.france.attac.org/spip.php?article8087


Le 11 janvier dernier, le gouvernement français s’est enfin décidé à invoquer la clause de sauvegarde européenne qui lui permet d’interdire la culture du seul OGM agricole autorisé en France, c’est-à-dire le maïs insecticide MON810 de la multinationale Monsanto.

Pour qu’un pays puisse activer cette clause de sauvegarde contre un OGM particulier, il lui est nécessaire d’apporter des éléments scientifiques nouveaux apparus depuis l’autorisation de cet OGM au niveau européen. En l’occurrence, ces éléments ont été avancés par la Haute Autorité provisoire sur les OGM, elle-même informée grâce aux réseaux syndicaux, associatifs et citoyens.
Les constatations de la Haute Autorité (HA) ont été que :
il est impossible d’éviter la contamination des filières agro-alimentaires non-OGM en cas de cultures OGM,

les procédures d’évaluations des OGM comportent de graves lacunes, notamment parce qu’elles se basent sur une équivalence en substance entre un OGM et son parent non GM - alors que, dans le cas, précisément, du maïs MON810, il est avéré que la protéine insecticide produite n’est pas semblable à celle produite naturellement par la bactérie dont on a tiré le gène et donc nécessite d’être testée au moins aussi rigoureusement qu’un pesticide chimique,
les pays fortement consommateurs d’OGM ne peuvent rendre compte de leurs impacts environnementaux et sanitaires du fait de l’absence de traçabilité,
il est nécessaire, enfin, de mener des études d’intérêt économique au niveau local et au niveau international, de mettre en place un véritable programme de biovigilance et de prendre en compte les impacts des produits importés.
Grâce à l’action coordonnée des organisations anti-OGM, dont fait partie Attac, et grâce aux grévistes de la faim, aucun OGM agricole ne devrait donc être cultivé cette année. De plus, les constatations cruciales de la HA ont été, à travers cette décision gouvernementale, officialisées et doivent donner lieu à une attitude institutionnelle responsable.
Certes, tout n’est pas réglé : la loi de transcription de la directive européenne sur la dissémination des OGM, les essais en champ de nouveaux OGM, les importations d’OGM pour la nourriture animale (des millions de tonnes par an) et le rôle de représentant de l’industrie agroalimentaire du ministère de l’Agriculture, antagoniste à celui du ministère de l’Écologie (MEDAD), tout cela doit encore être mis au diapason de ces constatations et va bientôt faire l’objet de nouvelles campagnes militantes auxquelles Attac prendra part. L’un de nos principaux objectifs sera alors d’obtenir que ces constatations soient traduites dans le nouveau projet de loi, de façon que le droit de produire et de consommer sans OGM, promis dans les conclusions du Grenelle de l’environnement, soit garanti.
En outre, les nouvelles demandes d’autorisations d’OGM au niveau européen de la part des industries agrochimiques, le revirement injustifié de l’Allemagne qui avait, comme la France, invoqué la clause de sauvegarde, les contestations violentes des pro-OGM contre cette décision, ainsi que la décision parallèle et contradictoire du gouvernement d’investir 45 millions d’euros dans la recherche sur les biotechnologies végétales, sont autant d’événements de mauvais augure qu’il va falloir prendre en compte.
Mais, pour l’heure, il est important de célébrer cette avancée significative qui montre encore une fois à quel point nous pouvons, ensemble, réussir à faire évoluer les choses.

Attac France
Montreuil, le 15 janvier 2008