24 févr. 2010

Qui sont les fascistes de l'Association DNF?

 

Une pipe pour arrêter de fumer ?

Tollé autour de la dernière campagne antitabac qui assimile fellation et soumission.
Après les photos de poumons goudronnés ou de bébés clope au bec, une nouvelle campagne « choc et dérangeante » vient d’être lancée par l’association Droits des non-fumeurs (DNF), provoquant aussitôt le tollé que les publicitaires appelaient de leurs vœux. Les visuels montrent un ado accroupi devant un adulte qui lui pose la main sur la tête. Avec cette légende : « Fumer c’est être l’esclave du tabac. »
Cette évocation d’une scène de fellation, où la cigarette remplace le sexe, doit permettre, selon DNF, une « prise de conscience » que « fumer n’est pas s’affranchir de l’autorité mais est au contraire un signe de soumission et de naïveté ». Selon son président Gérard Audureau, les campagnes axées sur la santé fonctionnent mal auprès des 12-25 ans, dont 40 % sont fumeurs. « L’aspect sexuel les touche beaucoup plus que la maladie. »
Ces affiches, qui assimilent fellation et soumission, ont aussitôt fait réagir. « À ma connaissance, pratiquer une fellation ne provoque pas de cancer ! » s’agace Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de libération de la femme. « Ça va choquer les adultes sans faire peur aux ados », analyse de son côté l’Office français de prévention du tabagisme. Quant à Familles de France, elle a décidé de saisir l’ARPP, le gendarme de la publicité, pour qu’il interdise cette fumeuse campagne.
Laurent Mouloud

Publié dans l'Huma.

Orquídeas


27 DE FEVEREIRO
almargem@mail.telepac.pt www.almargem.org Alto de S. Domingos, 14 - 8100-756 Loulé - Portugal
Pontos de encontro: 9h00 (Loulé - Duarte Pacheco).
Nível: 1 de 10 (pequenos percursos).
Seguros e logística: 3,5 €.
Equipamento: sapatos e roupa de campo.
Inscrições: até 26 de Fevereiro (Telef. 289412959 / 960295202. SMS: 937306942).
Guia - José Manuel Rosa Pinto.
Actividades
2009-2010
Orquídeas
Saída de campo já tradicional para observação
das orquídeas e outras flores que antecipam
a chegada da Primavera.

20 févr. 2010

Attention! Radars....



Radars fixes, radars mobiles, radars traceurs, fichiers, Internet, caméras de vidéo-surveillance...  Les citoyens sont plus contrôlés que les prisonniers de Guantanamo!

A quand un radar pour contrôler la connerie des dirigeants et la leur faire payer?

19 févr. 2010

Cela se passe en France (pas en Corée du Nord)

A lire avec attention et à diffuser
> Hélène :
> A 6H10, 4 hommes et une femme ont frappé à ma porte, ont dit que c'était la police. J'ai ouvert. Ils portaient des gilets par balle. Je ne me souviens plus si ils m'ont montré un papier dès leur arrivée. Je sais que j'en ai signé un après mais ne me rappelle plus quoi. Ils m'ont parlé des "mes engagements politiques de gauche". Tout ce moment reste très flou, j'étais surprise et je me demandais ce qu'il se passait. Au bout d'un moment ils m'ont dit chercher des bombes de peinture et m'ont parlé de destruction de DAB distributeur automatique de billets. Ils ont cherché de la littérature subversive. Ils ont pris en photos des livres (le dernier de RESF, de la désobéissance civile...). Ils ont fouillé partout. Ils ont voulu voir les photos de mon appareil photos, m'ont demandé si j'avais des photos de manif. Ils ont photographié des notes sur l'occupation des grévistes. Ils ont emmené deux ou trois papiers qu'ils m'ont rendu. Ils ont embarqué mon CV. ils ont voulu prendre mon ordi mais je leur ai expliqué que je n'avais plus internet depuis deux ans. ils l'ont fouillé quand même sans l'emporter. ils m'ont demandé mon portable et mon chargeur, qu'ils ont emportés. je ne les ai pas récupérés. ils m'ont dit que je pourrais le récupérer demain. dans l'appartement ils m'ont parlé du centre de rétention de Vincennes. ensuite nous sommes descendus dans ma cave. ils y ont jeté un rapide coup d'oeil. j'ai été emmenée ensuite au 36 quai des orfèvre. j'y suis arrivée vers 8h. là j'ai eu le droit aux photos anthropométrique, prise d'empreinte et m'ont fait me déshabiller, m'accroupir et tousser. j'ai des marques reconnaissables sur le corps qu'ils ont prises en photos. je leur ai expliqué que c'était une maladie génétique. ils ont fait des commentaires se demandant si ce n'était pas contagieux.... ensuite, vers 11 h, j'ai été interrogée pour ce qu'ils appellent l'interrogatoire d'identité (je plus trop sûre du terme) par un commandant de police. ils sont remontés de ma scolarité primaire à mon diplôme professionnel. Ils m'ont interrogée sur mes voyages et ensuite sur mes opinions politiques. ils m'ont questionné sur mes activités militantes. je suis remontée en cellule. j'ai été ensuite changée de cellule car j'étouffais dans celle où j'étais (en gros 4 mètres carrés, pas d'aération pas d'ouverture). j'ai demandé à voir un médecin que j'ai vu une heure après environ. il m'a été demandé de faire un test ADN. avant j'avais dit que j'avais le droit de refuser. il m'a été répondu que je pouvais être jugée pour ça et que de le faire été le meilleur moyen de prouver mon innocence. je l'ai donc fait. vers 16h30 j'ai été vue à nouveau "pour les besoins de l'enquête". Mon téléphone portable a été évoqué à nouveau. il m'a été dit qu'effectivement c'était pour cela que j'étais là. on m'a demandé si j'avais participé à des actes de violences destruction de DAB, investir la préfecture ou la caf, m'ont interrogée sur mes connexions internet, les sites que je visite, mes moyens d'informations et si je connaissais des gens qui avaient commis des actes de violence ( ai répondu pas à ma connaissance) ou entendu parler d'actes de violence. ils ont beaucoup insisté pour savoir ce que je savais des banques qui dénoncent les sans papiers, ce que j'en pensais et ce que je pensais des actes violents. la fin de ma garde à vue a été prononcée à 19h35. je suis sortie après 13h20 de garde à vue.
> Hélène

9 févr. 2010

LOPPSI 2

Libertés

9 février
 
Politique de sécurité
Auteur de l'article : LDH
 
Loppsi : vers le contrôle social total
 
Communiqué LDH
Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (Loppsi), dont les députés entament la discussion, est porteur d’un saut qualitatif considérable dans la construction d’une société de la surveillance, du soupçon et de la peur.

Même s’il se présente comme un fourre-tout hétéroclite, sa logique est claire : il s’agit de renforcer, d’intégrer et de concentrer tous les instruments disponibles de fichage, de traçage et de contrôle social dont les gouvernants actuels sont sans cesse plus demandeurs.
C’est la multiplication des systèmes de vidéosurveillance, y compris désormais des manifestations, alors que toutes les expériences étrangères concluent à leur inefficacité dans la plupart des cas ; l’interconnexion des fichiers de police alors que la Cnil a établi que ces fichiers sont truffés d’erreurs ; le filtrage policier des sites Internet et la chasse aux internautes ; la création d’une justice virtuelle par la systématisation de la visioconférence pour les auditions de détenus ou d’étrangers en rétention administrative.
C’est surtout la légalisation des « mouchards électroniques » introduits dans les ordinateurs personnels à l’insu des citoyens espionnés. Et le superfichier « Périclès » pourra croiser tous les renseignements fournis par ces fichiers, par les puces téléphoniques, les factures de paiement en ligne, les numéros de pièces d’identité…
A quoi s’ajoutent un couvre-feu pour les mineurs à partir de 13 ans, un nouveau contrat de responsabilité parentale renforçant la pénalisation des familles en difficulté, et la création d’une véritable milice policière accompagnée de l’élargissement des pouvoirs des polices municipales.
La Ligue des droits de l’Homme invite chaque parlementaire à mesurer la responsabilité qui est la sienne devant le changement de société dont ce projet de loi est porteur. Elle appelle les citoyens à refuser d’être traités comme de présumés délinquants sous contrôle étatique permanent, dans les moindres recoins de leur vie privée.

3 févr. 2010

Malaise dans la justice, les mauvais jours finiront-ils?

Sciences Po Paris
Journée d’étude exceptionnelle

Malaise dans la justice
Les mauvais jours finiront-ils ?

A l’occasion de la sortie et de la projection du film ciné-frontières de Thomas Lacoste, Les Mauvais
jours finiront. 40 ans de justice en France, plusieurs associations d’étudiants1 et L’Université
alternative de Sciences Po Paris proposent, en partenariat avec La Bande Passante et la participation
de l’ANAFE2, d’ATTAC3, de la LDH4, de MEDEL5 et du Syndicat de la Magistrature, une journée
d’étude autour des grands débats contemporains qui agitent la Justice en cette période de crise.

Le samedi 13 février 2010

Amphithéâtre Emile Boutmy, 27 rue Saint-Guillaume, Paris VIIe
(Entrée gratuite sur inscription et casse-croûte (6€) sur réservation impérative à
www.labandepassante.org/journee-justice-sciences-po-paris.php)

8h45 : Accueil du public et des intervenants
9h15 : Présentation et introduction de la journée par le sociologue
Frédéric Neyrat (modérateur de la journée d’étude) en présence du
cinéaste Thomas Lacoste et de Jonathan Bartoli (coorganisateur
pour l’Université Alternative de Sciences Po)
9h30 : Le droit des mineurs par Marie-Pierre Hourcade et Marie-
José Marand-Michon (magistrates, respectivement viceprésidentes
au tribunal de grande instance de Paris et au tribunal de
grande instance de Créteil)
10h15 : Les droits des étrangers par Patrick Henriot (magistrat,
substitut général à la Cour d'appel de Paris)
11h : Pause café
11h15 : La justice face aux plus démunis par Aïda Chouk
(magistrate, vice-présidente au tribunal d'instance de Vincennes)
12h : Le droit du travail : un rapport de forces permanent par
Patrice de Charette (magistrat, président de la chambre sociale à
la Cour d'appel de Toulouse)
12h45 : Pause déjeuner (casse-croûte, 6 €, sur réservation
impérative à www.labandepassante.org/journee-justice-sciencespo-
paris.php)
1 Attac Sciences Po, NPA, Parti de Gauche, Pavés, Sciences-Papiers, Sud Science Po, etc.
2 Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers.
3 Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne.
4 Ligue des droits de l’homme.
5 Magistrats européens pour la démocratie et les libertés.
13h30 : Corruption et criminalité économique et financière par
temps de crise avec Renaud Van Ruymbeke (magistrat, premier
juge d'instruction au pôle financier du tribunal de Paris) et Eric Alt
(magistrat, conseiller référendaire à la Cour de cassation, viceprésident
de MEDEL – Magistrats européens pour la démocratie et
les libertés)
15h : Pause
15h15 : Projection du film ciné-frontières de Thomas Lacoste « Les
mauvais jours finiront. 40 ans de justice en France aux côtés du
Syndicat de la magistrature »
17h30 : Echange avec le cinéaste Thomas Lacoste
17h45 : Conférence conclusive « Les droits de l’Homme par temps
de crise » par Jean-Pierre Dubois (président de la Ligue des droits
de l'Homme, professeur de droit constitutionnel et d’histoire des
idées politiques à l’Université Paris-Sud)
18h30 : Clôture.

Informations pratiques
Débat
Les communications seront impérativement
inférieures à 30 minutes pour permettre une reprise
de 10 minutes avec la salle après chaque
intervention.

Site

Sciences Po Paris
Amphithéâtre Emile Boutmy
27 rue Saint-Guillaume
Paris 75007
Accès
Métros : Saint-Germain-des-Prés (ligne 4) ou Rue
du Bac (ligne 12)
Bus : lignes 39, 63, 68, 69, 83, 84, 86, 94 et 95

Sur place

Une table présentera les films et entretiens
consacrés à la justice réalisés par Thomas Lacoste
ainsi que les ouvrages de l’ensemble des invités.

Filmographie

http://www.labandepassante.org/lbp_dvdlist.php

Déjeuner
Pour le déjeuner, compte-tenu du programme
dense et du peu de lieux de restauration dans les
environs, un « casse-croûte » (sandwichs variés,
boissons et café) sera assuré par la Maison Julhès
pour 6 € au sein de Sciences Po. Pour des raisons
inhérentes au règlement intérieur de l'Institut, il est
impératif de pré-réserver votre repas à cette
adresse : www.labandepassante.org/journeejustice-
sciences-po-paris.php (le règlement se fera à
votre arrivée par chèque – à l'ordre de L'Autre
association – ou en espèces).
Diffusion

Afin que cette journée soit un succès, nous vous
invitons à diffuser largement ce programme auprès
de vos réseaux.
Contact

journeejustice@gmail.com