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Saude, paz e resistência...
Un lieu de résistance à la marchandisation du monde et d'immenses saudades de l'Algarve
Le procureur de la République de Lyon a visionné les images qui ont suivi l'interpellation d'un SDF, qui essayait de voler des bières dans un hypermarché.
Quatre jours après la mort d'un SDF, suite à son arrestation par des vigiles, alors qu'il tentait de voler des bières dans l'hypermarché Carrefour de Lyon-Part-Dieu, on en sait un peu plus sur les circonstances du drame. Le procureur de la République de Lyon, qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance du magasin, décrit la scène dans Le Parisien. Il accable les vigiles et parle d'une arrestation trop musclée.
"Sur les images on voit qu'il y a eu des échanges verbaux de la provocation", lors de l'intervention, raconte-t-il. Puis, "un vigile se lève, et le jeune (SDF) se prend un coup de poing dans le visage. Il commence à se rebiffer. C'est à partir de là que les quatre agents lui sautent dessus" poursuit le procureur, dans Le Parisien. "On les voit le coucher littéralement sur la table. (...) Ils étaient tous les quatre sur lui, c'était tout simplement ahurissant".
Le SDF "pas plus agité que cela"
Pour l'avocat des vigiles, toujours cités par Le Parisien, cette scène n'a rien de répréhensible. "Il s'agit de la procédure habituelle, ils n'ont fait que respecter le protocole", note-t-il. La caméra de surveillance du local confirme qu'"il n'y a pas eu de violences exercées" sur le jeune homme, avait-il par ailleurs assuré mercredi à TF1 News. "C'est vrai, l'interpellation a été musclée, mais ce jeune homme était très agité et très alcoolisé", poursuit l'avocat dans Le Parisien.
Pourtant, le parquet semble remettre en cause la version de la défense : "Sur les images, le SDF n'a pas l'air plus agité que cela", estime le procureur dans Le Parisien. "Et même s'il était ivre, cela n'explique pas qu'il soit décédé de cette façon", poursuit-il. La victime a finalement succombé à une "asphyxie mécanique", c'est-à-dire que sa cage thoracique a été comprimée, a confirmé l'autopsie. Les quatre vigiles doivent être déférés dans la journée de jeudi."
Vous pensiez que cette scène se passait dans une dictature sanglante qui bafoue ouvertement les droits de l'homme où la loi du far-west prévaut, style Afghanistan, Iran, Chine, Russie de Poutine, Corée du Nord ou dans certains pays africains?
Que nenni mes amis, c'est en France, au XXIème siècle que cela se passe...
Bonne année!...
La situation impose sans attendre des actions coordonnées de l’ensemble des acteurs socio-économiques (professionnels, salariés, consommateurs) et des Etats pour garantir aux consommateurs un droit d’accès aux biens essentiels dans le cadre d’un développement économique durable.
Si le rôle des consommateurs est ici central, il restera largement conditionné aux politiques qui seront mises en place pour l’encourager.
Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité de l'eau et de l'air, à la santé, à la sécurité alimentaire, aux consommations d'énergies, aux placements éthiques, aux modes de développement, aux solidarités locales et internationales. Les bases existent donc pour qu’une consommation responsable se généralise.
Cependant, sans minimiser la responsabilité individuelle et collective des consommateurs et usagers, n’oublions pas qu’ils achètent ce qu’on leur vend, et ce que la publicité et le marketing leur vantent.
Il n’y aura pas de changements majeurs de modes de vie et de consommation, acceptés et portés par le plus grand nombre, sans changement en même temps de modes de production et de distribution. Vouloir faire évoluer les modes de consommation sans tenir compte de cette réalité serait une lourde erreur.
L’éducation au développement durable doit viser en tout premier lieu ceux qui conçoivent, produisent, distribuent, promeuvent les produits et les services. Les créateurs, communicants, publicitaires jouent aussi un rôle considérable, et une responsabilité directe.
Enfin, une majorité de ménages n’est pas en situation de pouvoir agir, pour des raisons économiques, sociales, culturelles, et un nombre croissant d’entre eux ont de plus en plus difficilement accès aux services essentiels.
Ne pas prendre en compte ces réalités, pratiquer une politique du « signal prix » produiraient de nouvelles inégalités ; le remède risque d’être pire que le mal.
Pour l’ensemble de ces raisons la CLCV demande :
- Informant et aidant les consommateurs à comprendre et à agir au quotidien contre le réchauffement climatique. Elle a aussi une obligation face à l’immensité des informations sur ce thème d’aider les consommateurs à accéder aux bonnes informations ;
- Agissant ensemble et en partageant les informations, les campagnes d’information à succès, etc., entre organisations au plan international pour être plus efficaces ; - Se battant aux côtés des consommateurs les plus faibles et les plus fragiles face aux conséquences du réchauffement climatique ;
- Menant des missions d’éducation auprès des consommateurs, leur faisant prendre conscience qu’ensemble ils peuvent être des acteurs majeurs pour lutter contre les conséquences du réchauffement climatique ;
- Se mobilisant contre l’instrumentalisation des arguments environnementaux.
Contact : Alain Chosson : 06 33 41 76 11 Stéphane Bernhard : 01 56 54 32 36 /06 77 06 26 55
Novembro marcou o aniversário de grandes eventos em 1989: «o maior ano da história do mundo desde 1945», como o historiador britânico Timothy Garton Ash o descreve.
Naquele ano, «tudo mudou», escreve Garton Ash. As reformas de Mikhail Gorbachev na Rússia e a sua «impressionante renúncia do uso da força» levaram à queda do Muro de Berlim, em 9 de Novembro – e à libertação da Europa Oriental da tirania russa. Os elogios são merecidos, os eventos, memoráveis. Mas perspectivas alternativas podem ser reveladoras.
A chanceler alemã, Angela Merkel, forneceu – sem querer – uma tal perspectiva, quando apelou a todos nós para «usar este dom inestimável da liberdade para ultrapassar os muros do nosso tempo». Uma forma de seguir o seu bom conselho seria desmantelar o muro maciço, superando o muro de Berlim em escala e comprimento, que serpenteia actualmente através do território da Palestina, em violação do direito internacional.
O “muro de anexação”, como deveria ser chamado, é justificado em termos de “segurança” – a racionalização por defeito para muitas das acções do Estado. Se a segurança fosse a preocupação, o muro teria sido construído ao longo da fronteira e tornado inexpugnável. O propósito desta monstruosidade, construído com o apoio dos EUA e a cumplicidade europeia, é permitir que Israel se aposse de valiosa terra palestiniana e dos principais recursos hídricos da região, negando assim qualquer existência nacional viável à população autóctone da antiga Palestina.
Outra perspectiva sobre 1989 vem de Thomas Carothers, um académico que trabalhou em programas de “reforço da democracia” na administração do antigo presidente Ronald Reagan. Depois de rever o registo, Carothers concluiu que todos os líderes dos EUA foram «esquizofrénicos» – apoiando a democracia quando se conforma aos objectivos estratégicos e económicos dos EUA, como nos satélites soviéticos, mas não nos estados clientes dos EUA.
Esta perspectiva é dramaticamente confirmada pela recente comemoração dos acontecimentos de Novembro de 1989. A queda do muro de Berlim foi comemorada com razão, mas houve pouca atenção ao que aconteceu uma semana mais tarde: em 16 de Novembro, em El Salvador, o assassinato de seis importantes intelectuais latino-americanos, padres jesuítas, juntamente com a sua cozinheira e sua filha, pelo batalhão de elite Atlacatl, armado pelos EUA, fresco do treino renovado na Escola de Guerra Especial JFK, em Fort Bragg, Carolina do Norte.
O batalhão e seus esbirros já tinham compilado um registoo sangrento ao longo da terrível década que começou em 1980 em El Salvador com o assassinato, praticamente às mesmas mãos, de Dom Oscar Romero, conhecido como “a voz dos sem voz”. Durante a década da “guerra contra o terrorismo” declarada pelo governo Reagan, o horror foi semelhante em toda a América Central.
O reinado de tortura, assassinato e destruição na região deixou centenas de milhares de mortos. O contraste entre a libertação dos satélites da União Soviética e o esmagamento da esperança nos estados clientes dos EUA é impressionante e instrutivo – ainda mais quando ampliamos a perspectiva.
O assassinato dos intelectuais jesuítas trouxe praticamente o fim à “teologia da libertação”, o renascimento do cristianismo que tinha as suas raízes modernas nas iniciativas do Papa João XXIII e do Vaticano II, que ele inaugurou em 1962. O Vaticano II «deu início a uma nova era na história da Igreja Católica», escreveu o teólogo Hans Kung. Os bispos latino-americanos adoptaram a «opção preferencial pelos pobres». Assim, os bispos renovaram o pacifismo radical do Evangelho que tinha sido posto de lado quando o imperador Constantino estabeleceu o cristianismo como a religião do Império Romano – «uma revolução» que, em menos de um século, transformou «a igreja perseguida numa «Igreja perseguidora», de acordo com Kung.
No renascimento pós-Vaticano II, os sacerdotes latino-americanos, freiras e leigos levaram a mensagem do Evangelho aos pobres e perseguidos, reuniram-nos em comunidades, e encorajaram-nos a tomar o destino nas suas próprias mãos. A reacção a essa heresia foi a repressão violenta. No decurso do terror e do massacre, os praticantes da Teologia da Libertação foram o alvo principal. Entre eles estão os seis mártires da Igreja, cuja execução há 20 anos é agora comemorada com um silêncio retumbante, praticamente não quebrado.
No mês passado, em Berlim, os três presidentes mais envolvidos na queda do Muro – George H. W. Bush, Mikhail Gorbachev e Helmut Kohl – discutiram quem merece crédito.
«Eu sei agora como o céu nos ajudou», disse Kohl. George H. W. Bush elogiou o povo da Alemanha Oriental, que «por muito tempo foi privado dos seus direitos dados por Deus». Gorbachev sugeriu que os Estados Unidos precisam da sua própria Perestroika.
Não existem dúvidas sobre a responsabilidade pela demolição da tentativa de reavivar a igreja do Evangelho na América Latina durante a década de 1980. A Escola das Américas (desde então renomeada Instituto do Hemisfério Ocidental para Cooperação de Segurança) em Fort Benning, na Geórgia, que treina oficiais latino-americanos, anuncia orgulhosamente que o Exército dos EUA ajudou a «derrotar a teologia da libertação» – assistida, com certeza, pelo Vaticano, utilizando a mão suave da expulsão e da supressão.
A sinistra campanha para reverter a heresia posta em movimento pelo Concílio Vaticano II recebeu uma incomparável expressão literária na parábola do Grande Inquisidor em Os Irmãos Karamazov de Dostoievski.
Nessa história, situada em Sevilha no «momento mais terrível da Inquisição», Jesus Cristo aparece subitamente nas ruas, «de mansinho, sem ser observado, e contudo, por estranho que pareça, toda a gente o reconheceu» e foi «irresistivelmente atraída para ele».
O Grande Inquisidor «ordena aos guardas: Prendam-No e levem-No» para a prisão. Lá, ele acusa Cristo de vir «prejudicar-nos» na grande obra de destruir as ideias subversivas de liberdade e comunidade. Nós não Te seguimos, o Inquisidor admoesta Jesus, mas sim a Roma e à «espada de César». Procuramos ser os únicos governantes da Terra para que possamos ensinar à «fraca e vil» multidão que «só será livre quando renunciar à sua liberdade para nós e se submeter a nós». Então, eles serão tímidos e assustados e felizes.
Assim, amanhã, diz o inquisidor: «Devo queimar-Te». Por fim, no entanto, o Inquisidor abranda e liberta-«O nos becos escuros da cidade».
Os alunos da Escola das Américas não praticaram tal misericórdia.
3 de Dezembro de 2009
Fonte: In These Times