Comme j'ai un peu de temps (pour de mauvaises raisons, car je suis en arrêt maladie depuis une semaine, un truc dont j'ose même pas parler, a priori pas grave, juste un peu gênant, enfin j'espère...), je me suis mis à faire du ménage na Toca da Alfarrobeira.
Là, j'ai découvert beaucoup de problèmes à résoudre du point de vue technique - c'est vrai que je ne suis pas un puriste et que je suis même très bordélique - des recoins à dépoussiérer, des liens à supprimer. En effet, un blog ça s'arrête parfois, parce qu'on change de support, ou qu'on déménage, parfois on arrête carrément, on en a marre et une très grande envie de prendre l'air...
On change aussi de vie, car on a une nouvelle copine dont il faut s'occuper...
Parfois aussi, on meurt...
Merde, en 2008, j'ai eu deux amis décédés en une semaine et je n'ai pas pu aller à leur enterrement (c'est vrai aussi que je ne supporte pas cela): Fernando Batista et Antoine Casati.
Je n'avais pas encore évoqué cela car je ne pouvais pas, comme ça c'est comme si cela n'était pas arrivé, comme s'ils étaient toujours là...
Je niais la réalité. Mais là en supprimant des liens vers des blogs de gens que je lisais avec plaisir et qui ne sont plus là, je me suis dit que certains étaient peut-être morts... Et ça m'a fait penser aux copains décédés auxquels je veux rendre un hommage: Fernando et Antoine, je vous aime. Vous m'avez apporté chacun dans vos domaines respectifs (activisme et formation) des trésors d'humanité... Sans compter l'amitié...
Fernando, j'espère que tu continues la lutte où que tu sois. Ne lâche pas l'affaire camarade: hasta siempre!
Antoine, aucune nana ne vaut la peine qu'on se suicide pour elle... Tu dois le savoir à cette heure-ci. Pourquoi ne pas avoir appelé les copains au secours? On aurait refait le monde le temps d'une bonne cuite, et on se serait réveillés vivant le lendemain, avec plein d'autres nanas qui nous attendraient ailleurs, qui ne demanderaient que ça...
Mais voilà, il n'y en avait qu'une pour toi! Je comprends, je suis comme ça...
Vous allez me manquer sérieux, les mecs!
Puta de vida!
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