Un lieu de résistance à la marchandisation du monde et d'immenses saudades de l'Algarve
29 mars 2009
Capitalisme vampire qui suce le sang du troupeau que nous sommes....! Qui peut encore douter de l'iniquité et de la non-viabilité de ce système qui est capable de plonger le monde dans le chaos, de fabriquer de toutes pièces des crises économiques en broyant des millions de vie, et pour mieux s'en relever?
Et pendant la crise, les grands patrons continuent de percevoir des parachutes dorés, des stocks options correspondants à des milliers d'années-smic d'un ouvrier, l'air de rien, affichant un cynisme outrancier, et désinvolte.
Seuls les pauvres doivent être solidaires dans la misère, subventionnant de leurs impôts, les conneries dues à la rapacité vorace des banques.
Sarko a beau tenir des discours de façade, théâtralement offusqués, mais il ne court pas le risque de fâcher ses amis les milliardaires... Il faisait "de la pédagogie" cette semaine devant un parterre de militants UMP tout acquis à sa cause, pour ne pas courrir le risque d'être reçu par une manif, sous les huées...
Je fait mien le slogan d'un manifestant à Lisbonne, il y a quelques semaines:
" Fazer amor porquê? Se o governo me vai ao c... todos os dias..."
28 mars 2009
Manif de agricultores em LX
Na década de 90, tinhamos previsto, sem sermos especialistas da economia, uns amigos e eu, que Portugal iria-se tornar o parque EuroDisney da Europa, no caso em que os successivos governos do nosso país nada fizessem em favor da Agricultura e de outros sectores de actividade...E continuassem a apostar na " monocultura" do turismo, como é um caso gritante no Algarve...
Olhem hoje em dia para a Agricultura que temos!
14 mars 2009
HADOPI: surveiller et punir
par André Gunthert
Nicolas Sarkozy est le partisan résolu d'une gouvernance moderne, basée sur un dialogue avec l'opinion publique à travers les médias et les corps constitués. Son usage de l'outil législatif manifeste cette option. Plutôt que d'établir les règles du jeu social, les lois soumises au Parlement servent à adresser des messages ou à afficher une politique.
C'est bien sous cet angle qu'il convient d'examiner la loi « Création et internet », ou Hadopi, du nom de la nouvelle administration qu'elle institue. Son but avoué est de limiter l'échange de fichiers audiovisuels en ligne, défini comme « piratage », par la suspension de l'abonnement pour les comptes recourant aux plates-formes de partage, ou peer to peer, pour télécharger et diffuser des contenus protégés par le droit d'auteur.
Du moins, tel était son objectif il y a deux ans, lorsque Christine Albanel chargeait le PDG de la FNAC - devenu entre temps celui du Nouvel Observateur -, Denis Olivennes, de résoudre l'impasse créée par le dispositif supposé réguler les « droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information » (DADVSI) - un texte si mal adapté à son objet qu'il n'a jamais pu être pleinement mis en application.
Il n'est pas certain que la loi Hadopi puisse se montrer beaucoup plus efficace. Entretemps, les usages ont évolué à grande vitesse. Le partage en ligne a été inauguré à une époque où n'existait aucune offre légale de contenus culturels. Mais les barrières à l'entrée de cette pratique sont loin d'être négligeables, et la croissance rapide de catalogues en ligne plus faciles d'accès a modifié la donne. Aujourd'hui, les échanges de pair à pair sont en perte de vitesse au profit du streaming, de l'acquisition de fichiers ou d'autres formes de mise à disposition des contenus.
Pour la musique, de l'avis même des spécialistes, l'offre légale est déjà suffisante pour contrer efficacement le piratage. Reste l'industrie du cinéma, qui a freiné la mise en place d'une alternative commerciale sur internet en attendant le décollage (s'il a lieu) du disque Blue Ray.
Sur ces mouvements du marché, Hadopi n'aura au mieux qu'un effet marginal. Au pire, la loi peut contribuer à sa détérioration. Des études l'ont montré : le peer to peer n'est pas l'ennemi du marché. Au contraire, les usagers les plus assidus du partage en ligne sont aussi les plus gros consommateurs de contenus culturels. En restreignant l'abonnement de ceux qui sont le coeur de cible de l'industrie des loisirs, la réponse graduée pourrait bien avoir des effets néfastes comparables à celui des DRM (Digital Rights Management). Ces verrous électroniques promus par la loi DADVSI ont été abandonnés par les distributeurs lorsqu'on s'est aperçu qu'ils avaient pour conséquence principale de pénaliser les consommateurs les plus vertueux et de dissuader l'acquisition légale (...)
Lire la suite de cet article inédit de André Gunthert :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-12-Hadopi
Nicolas Sarkozy est le partisan résolu d'une gouvernance moderne, basée sur un dialogue avec l'opinion publique à travers les médias et les corps constitués. Son usage de l'outil législatif manifeste cette option. Plutôt que d'établir les règles du jeu social, les lois soumises au Parlement servent à adresser des messages ou à afficher une politique.
C'est bien sous cet angle qu'il convient d'examiner la loi « Création et internet », ou Hadopi, du nom de la nouvelle administration qu'elle institue. Son but avoué est de limiter l'échange de fichiers audiovisuels en ligne, défini comme « piratage », par la suspension de l'abonnement pour les comptes recourant aux plates-formes de partage, ou peer to peer, pour télécharger et diffuser des contenus protégés par le droit d'auteur.
Du moins, tel était son objectif il y a deux ans, lorsque Christine Albanel chargeait le PDG de la FNAC - devenu entre temps celui du Nouvel Observateur -, Denis Olivennes, de résoudre l'impasse créée par le dispositif supposé réguler les « droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information » (DADVSI) - un texte si mal adapté à son objet qu'il n'a jamais pu être pleinement mis en application.
Il n'est pas certain que la loi Hadopi puisse se montrer beaucoup plus efficace. Entretemps, les usages ont évolué à grande vitesse. Le partage en ligne a été inauguré à une époque où n'existait aucune offre légale de contenus culturels. Mais les barrières à l'entrée de cette pratique sont loin d'être négligeables, et la croissance rapide de catalogues en ligne plus faciles d'accès a modifié la donne. Aujourd'hui, les échanges de pair à pair sont en perte de vitesse au profit du streaming, de l'acquisition de fichiers ou d'autres formes de mise à disposition des contenus.
Pour la musique, de l'avis même des spécialistes, l'offre légale est déjà suffisante pour contrer efficacement le piratage. Reste l'industrie du cinéma, qui a freiné la mise en place d'une alternative commerciale sur internet en attendant le décollage (s'il a lieu) du disque Blue Ray.
Sur ces mouvements du marché, Hadopi n'aura au mieux qu'un effet marginal. Au pire, la loi peut contribuer à sa détérioration. Des études l'ont montré : le peer to peer n'est pas l'ennemi du marché. Au contraire, les usagers les plus assidus du partage en ligne sont aussi les plus gros consommateurs de contenus culturels. En restreignant l'abonnement de ceux qui sont le coeur de cible de l'industrie des loisirs, la réponse graduée pourrait bien avoir des effets néfastes comparables à celui des DRM (Digital Rights Management). Ces verrous électroniques promus par la loi DADVSI ont été abandonnés par les distributeurs lorsqu'on s'est aperçu qu'ils avaient pour conséquence principale de pénaliser les consommateurs les plus vertueux et de dissuader l'acquisition légale (...)
Lire la suite de cet article inédit de André Gunthert :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-12-Hadopi
8 mars 2009
Dia internacional da mulher
Associações comemoram Dia Internacional da Mulher
07-Mar-2009
Associações e colectivos feministas e de imigrantes juntam-se em Lisboa no dia 8 de MarçoUm grupo de associações feministas e ligadas ao desenvolvimento local e à imigração promovem um encontro ao ar livre em Lisboa, com piquenique e festa toda a tarde de domingo. Lá fora, a Iniciativa Feminista Internacional aproveita o ano de eleições europeias para debater o feminismo e a participação das mulheres na política e nos partidos de esquerda.
Sob o lema «Igualdade, Cidadania e Direit@s ! Somos Tod@s Feministas», a festa na Alameda D. Afonso Henriques começa ao meio dia e prolonga-se pela tarde de domingo. "Aos/às que dizem que o feminismo está fora de moda e que a luta das mulheres pela igualdade de direitos é coisa do passado, respondemos que, no nossos país, as várias dezenas de milhar de mulheres agredidas e violentadas todos os anos em casa, no trabalho e na rua, mais as cerca de 50 mulheres assassinadas pelos seus familiares em 2008, só por si seriam razões suficientemente eloquentes para assinalar o Dia da Mulher", diz o apelo da iniciativa, que escolheu a mulher imigrante como tema da celebração deste ano.
A razão da escolha é muito simples: "As mulheres imigrantes constituem-se como as excluídas dos excluídos, estão sujeitas às tarefas mais baixas e desqualificadas, a todo o tipo de exploração e discriminação, a leis
que as subalternizam em relação aos homens e aos maridos e aos estereótipos sexistas e étnicos." Entre as organizações subscritoras contam-se a Abril, UMAR, Não Te Prives, Ass. caboverdeana de Lisboa, Solidariedade Imigrante, Casa do Brasil, GRAAL, SOS Racismo e a Marcha Mundial de Mulheres.
O Dia Internacional da Mulher também é comemorado pela esquerda internacional. “A Europa que queremos, não pode ser construída de costas voltadas para as mulheres”, diz o apelo distribuído pela rede “Iniciativa Feminista Europeia” em ano de eleições para o Parlamento Europeu, lembrando que as políticas europeias têm consequências directas nas 250 milhões de mulheres que aí habitam. O objectivo é promover a discussão em torno da participação activa das mulheres na vida política e especialmente nos partidos de esquerda que lutam por uma Europa social e democrática, contra as relações patriarcais e capitalistas, ajudando a clarificar os caminhos ainda difíceis de um feminismo de esquerda.
Também a rede El-fem (European Left Feminist network) promove na Áustria um debate subordinado ao tema: “Quão feminista é a esquerda? – Quão de esquerda é o Feminismo?”. Nesta conferência, que contará com a participação da dirigente bloquista Manuela Tavares, pretende dar-se um grande impulso ao debate entre esquerda e feminismo como contributo para as diferentes posições que assumirá esta discussão no periodo eleitoral para o Parlamento Europeu.
In www.esquerda.net
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