Il y a vingt ans, j'avais 20 ans. On était en 1986...
Il y a vingt ans mourrait Malik Oussekine, bastonné à mort rue Monsieur Le Prince, dans le VIème, à Paris, par une Brigade de "voltigeurs" des CRS.
On était au coeur des manifs étudiantes contre la loi Devaquet.
On découvrait le plaisir excitant et l'euphorie de la contestation face au pouvoir en place.
Malik n'avait rien fait, il ne participait pas à la manif, il passait là, par hasard...
En Province, on manifestait aussi, certains étaient montés à Paris, ce 6 décembre 1986.
Moi, j'étais resté dans ma banlieue.
Et là, on a découvert que la politique n'est pas un jeu, même pour ceux qui passent là par hasard.
Et que le pouvoir peut tuer sa jeunesse...
Aujourd'hui, Bertrand Delanoë a dévoilé une plaque à la mémoire de Malik.
N'est-ce pas un peu tard, et la répression anti-jeunes ne mérite-t-elle pas que plus de voix se fassent entendre à gauche, pour la dénoncer?
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